Suite à la demande de nombreux professionnels, l'obligation de certification Certibiocide est reportée au 1er Janvier 2026.
Rappelons que la réglementation prévoyait qu'à compter du 1er janvier 2025 prochain, l'achat de biocides professionnels soit soumis à la détention de ce certificat.
Toutes les professions médicales étaient concernées.
Rappelons également que Robé Médical était intervenu auprès du ministère pour demander ce report qui a été ainsi obtenu. Nous avions en effet attiré l'attention des pouvoirs publics sur les difficultés de la mise en place de cette réglementation dès janvier 2025.
Nous nous réjouissons donc de cette décision.
Retrouvez notre dossier complet sur cette nouvelle réglementation dans notre menu "Tout savoir sur Certibiocide" et également sur notre blog.
Très bonne visite sur le site.
Antoine Chonion,
Directeur Général
Mettre à votre disposition tout le matériel médical de diagnostic dans un soucis de performance et de qualité, tel est l’ objectif de nos équipes au quotidien.
Afin de faire le point sur vos questions les plus fréquentes, nous vous invitons à prendre connaissance de cette courte synthèse sur le diagnostic médical.
Dans cette article vous découvrirez les réponses aux sujets suivants :
- Quel est l’origine de l’examen clinique ?
- Quelle méthodologie utiliser pour établir un diagnostic médical ?
- Diagnostic médical ou diagnostic infirmier ?
- Le quantified self nouvelle tendance des patients ?
- Les nouveaux outils portables de l ‘analyse biomédicale.
Quelle est l’origine de l’examen clinique ?
Il fut initié par Hippocrate, qui prônait l'examen clinique en observant le malade afin d'établir un diagnostic. Au fil du temps différents instruments ont été inventé afin d'améliorer l'examen clinique du patient.Principaux instruments utiles au médecin lors de l'examen clinique
Pour faciliter son examen, le médecin dispose de différents instruments médicaux. Les plus courants sont les suivants: le stéthoscope permet d'ausculter le cœur ou les poumons, le tensiomètre permet la mesure de la pression artérielle,
l'otoscope est utile pour l'examen du conduit auditif externe et du tympan, le marteau à réflexe permet de tester les réflexes tendineux.
Quelle méthodologie utiliser pour établir un diagnostic médical ?
Le mot diagnostic vient du grec "diagnosis", de dia qui signifie "à travers" et de gnosis qui veut dire "connaissance". Il existe différentes sortes de diagnostics médicaux : anténatal ou prénatal, anatomique, biologique, clinique, cytologique, différenciel, étiologique, sérologique, préimplantatoire.Le diagnostic médical est établi par un médecin. Celui-ci s'effectue en plusieurs étapes importantes: tout d'abord le questionnement médical et ensuite l'examen clinique. L'infirmier peut aussi apporter une aide précieuse au médecin dans le diagnostic. D'après l'article R4127-33 du code de la santé publique "le médecin doit toujours élaborer son diagnostic avec le plus grand soin, en y consacrant le temps nécessaire, en s'aidant dans toute la mesure du possible des méthodes scientifiques les mieux adaptées et, s'il y a lieu, de concours appropriés."
Le questionnement médical
Lors de l'interrogatoire médical, le professionnel de santé cherche des informations qui l'aideront dans l'interprétation de l'examen clinique. Il est important qu'il établisse une relation de confiance avec le patient afin que celui-ci soit à l'aise lors de ce questionnement. De plus, le médecin doit laisser le patient s'exprimer et bien écouter son récit car chaque information peut être importante.Le questionnement médical est structuré selon un schéma-type qui évite d'omettre d'aborder certains points avec le patient : état civil, motif principal de consultation, chronologie du symptôme, antécédents (familiaux, physiologiques, pathologiques...), conditions sociales et économiques du patient, mode de vie, profession actuelle et professions antérieures le cas échéant.
L'examen clinique
Le professionnel de santé observe tout d'abord l'état général du patient. Ensuite, il procède à un examen de différents points précis en commençant par celui le plus en lien avec la pathologie suspectée. Ces points sont les suivants : examen digestif, spléno-ganglionnaire, locomoteur, cardiovasculaire, respiratoire, uro-génital, neurologique, gynécologique, cutané.Diagnostic médical ou diagnostic infirmier ?
Le diagnostic médical est posé uniquement par un médecin; il s'agit de diagnostiquer une maladie afin de mettre en place un traitement adapté. Le diagnostic infirmier consiste quant à lui, à évaluer les soins que l'infirmier va dispenser au patient dans le cadre de sa maladie. Il est effectué directement par l'infirmier. En effet d'après l'article R4311-5 du code de la santé publique "dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage."Le quantified self nouvelle tendance des patients ?
Grâce aux progrès technologiques, de plus en plus d'appareils de mesure médicale sont mis à la disposition des particuliers. Cette évolution est renforcée par la simplicité d’interprétation de ces outils de diagnostic et par l’apparition des objets de santé connectés . Du coté des patients on note en effet un volonté de prise en main croissante de leur paramètres de santé, cette tendance de fond ayant pris naissance sous le nom de quantified self ou personal anaytics ( en Français mesure de soi). Ce mouvement dont l’origine remonte aux USA dans les années 2000 est en plein essor avec la santé connectée.Un gamme toujours plus large d’outil pour l’autodiagnostic
A coté des appareils de mesure anciens, comme les thermomètres et les pèse personnes, l’utilisation par le patient ne fait désormais plus débat pour les tensiomètres et les glucomètres . La généralisation de l’automesure pour les oxymètres reste plus récente, mais c’est surtout avec le développement des objets connectés que les patient disposent d’un nombre presque illimité de moyen de détection et d’analyse : trackers d’activité, cardiofréquencemètres, enregistreurs de la qualité du sommeil, mini ECG, balances et impédancemètres connectés, ainsi qu’un nombre croissant d’outils d’analyses croisées.Ces outils peuvent néanmoins poser des problèmes d’interprétation et devront être utilisés en liaison avec un professionnel de santé. La question de la confidentialité doit être également posée en cas de donnée médicales partagées sur le net.
Les nouveaux outils portables de l ‘analyse biomédicale
Plus destinés aux professions de santé ces outils portables permettent de multiplier des analyses rapides sur le terrain pour un nombre croissant de paramètres biomédicaux. C’est la cas notamment des analyseurs de cholestérol et de lipides portables, des hémoglobinomètres, ou encore des appareils de mesure INR/ TP permettant de quantifier l'INR (International Normalized Ratio ). La pris en charge de ces nouveaux dispositifs est en cours auprès des autorités de santé.Si le diagnostic a évolué avec le développement de l’autodiagnostic , les progrès ont été tout aussi sensibles pour les médecins généralistes , les spécialistes et les unités de soins décentralisées,
avec la mise à disposition de technologies de plus en plus performantes et accessibles. Ainsi en est-il de
de la généralisation de l’utilisation de l’échographie, de l’oxymètrie, du monitorage ECG et MAPA, ou encore des dopplers obstétricaux.